L'inquiétude de l'avant bal.

Admin Messages : 112 Date d'inscription : 11/04/2013

La belle petite brunette venait tout juste de rentrer au manoir des deux frères Salvatore après avoir passé sa journée -seule- dehors.
N'ayant informé ni Caroline ni Bonnie, Elena avait désiré être seule en cette journée au temps guère des plus plaisants pour un mois de juin pour faire les boutiques.
Il était vrai qu'avec ces nuages prédominants et cette douce pluie qui s'abattait sur la ville depuis tôt dans la journée il était dur à croire que c'était bien la fin du printemps qui sonnait. De ce fait, les habitants de Mystic Falls, en l'occurrence les jeunes diplômés, n'avaient plus qu'à espérer que ce temps ne serait pas de rigueur lors du bal qui approchait à grand pas.
Ce même bal pour lequel la jeune vampire s'y prenait que maintenant. Sa robe tout juste achetée, il lui restait encore son cavalier à trouver bien qu'elle avait déjà une idée toute prête pour ce dernier élément.
Pour ne pas changer, la dernière Gilbert restante s'y prenait à la dernière minute pour des préparatifs qui selon Caroline mettait bien plus que 5 minutes pour être mis en place. Mais là n'était pas le seul problème, Elena se demandait si Damon refusait ou non d'y aller. Si oui,qu'est-ce qu'elle ferait ? Et si au contraire il acceptait ça voudrait dire qu'ils devraient, ensemble, faire face à Stefan et lui donner des explications. Là était bien là le problème d'ailleurs, Elena assumait clairement sa relation avec Damon mais le cadet de ce dernier, lui, était encore dans l'ignorance et avant même de se sentir coupable pour ça, la double Petrova ressentait de la peine pour Stefan. Après tout, elle ne savait aucunement comment il réagirait et ça l'inquiétait clairement.
Autant dire que faire son choix n'avait nullement changé le fait que la complexité de cette histoire restait toujours aussi présente.
Mais peu importe, si elle devait y réfléchir et en parler ce serait tout d'abord avec l'aîné Salvatore tout aussi concerné par cette histoire que cette dernière. Alors sans plus attendre elle monta à l'étage le rejoindre dans sa chambre achat en main qu'elle déposa directement à l'entrée de la chambre du concerné qui n'était apparemment pas présent.

- Damon ?
Demanda t-elle alors par la suite tout en sachant qu'il était dans sa salle de bain.

Nota Bene : Elena était bien une fainéante.

A l'appel de son nom, le vampire noua rapidement une serviette autour de sa taille. Des gouttes d'eau perlaient encore sur sa nuque alors qu'il pénétrait dans sa chambre, torse nu. Les souvenirs de la veille refirent surface. Alors que quelques minutes auparavant il y portait réflexion, rafraîchit par la cascade d'or bleu qui ruisselait le long de ses muscles saillant, a présent, en voyant la jeune femme dans la pièce, il le revivait. Afin d'en détourner son attention, il se porta sur des petits détails. Pourquoi avait elle prononcé son prénom sous la forme interrogative? Elle savait pourtant qu'il était sous la douche.

Ouïe vampirique défaillante?

A vrai dire, il se créait des puzzles où il n'y en avait pas. Car Damon savait que c'était une simple façon de l'interpeller. Mais il avait besoin d'occuper son esprit par des choses aussi futiles qu'inexplicables. La parole ne se détaillait pas. Chaque mot n'avait pas un sens particulier.
Le regard rivé sur ses lèvres qui étaient si proche de ses propres lippes auparavant, le Salvatore aimait la voir aussi innocente et candide. C'était l'exact opposée de Katherine. Pure et pleine de compassion, elle savait comment le rendre meilleur. Le beau brun revint à la réalité. Bien qu'il soit heureux qu'elle se tienne là, il s'interrogeait quand à la raison de sa visite. Culpabilité? Regret par rapport à hier? Son esprit sordide s'amusait avec lui, imaginant les pires scénarios.

Que me vaut l'honneur?

Sa voix était assurée, l'oxymore même de ce qu'elle devrait être compte tenue des pensées qui occupaient son cerveau. Si Elena venait de nouveau pour rompre, l'ainé ne savait si il pourrait le supporter. La spirale autodestructive reprendrait. Les orgies de sang humain l'accompagnant, et ça, il en avait parfaitement connaissance. Il décevrait de nouveau son entourage et finirait une fois de plus seul. Tout ce qu'il avait pu accomplir n'importait pas. Seul cette jeune brune, en face de lui, avait du poids dans la balance.

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Comme Elena s'en doutait, Damon n'avait pas tardé à la rejoindre. Il fut des plus rapides et ce pour sa plus grande joie. Et bien qu'elle l'avait déjà vu nu -plusieurs fois même-, le voir dénudé ne la laissait pas indifférente au contraire elle avait subitement une terrible envie de lui retirer cette gênante serviette mais elle n'y fit rien et ne montra rien non plus. C'était pas le moment pour elle de penser à autre chose, elle avait mieux, ou pas finalement tout dépendait du point de vue, à faire. Le bal, leur relation et Stefan étaient assez encombrants pour qu'elle les laisse de côtés durant un laps de temps. Alors puisqu'elle désirait mettre fin à ses inepties rapidement, elle ne tarda guère à se jeter dans le grand bain.

- Quoi ? Non mon ouïe va très bien tout comme ma fainéantise mais peu importe je vais pas épiloguer là-dessus on a d'autres choses plus importantes à faire.

S'étant nettement approchée du vampire durant ses dires, la double Petrova laissa maintenant ses doigts divaguer sur le torse d'ailleurs si finement dessiné de Damon. Après tout, Elena avait toujours été tactile avec ce dernier quand l'occasion se présentait.

- Je voulais savoir si tu voulais bien m'accompagner au bal mais après si tu veux pas c'est pas grave.

Comme quoi, elle anticipait déjà un refus avant même d'avoir eu une réponse. Du Elena tout craché. Néanmoins, puisqu'elle venait de commencer autant tout dire d'un premier coup, elle en serait au moins débarrassée.

- Je voulais aussi qu'on parle de Stefan.
Lança t-elle cette fois-ci plutôt mal à l'aise rien qu'à l'idée de devoir mettre les choses aux clairs à ce propos.

Evidemment, elle savait que c'était inévitable qu'elle ait cette discussion avec le plus vieux des Salvatore pour ça mais elle la redoutait toujours autant. Cependant, Damon, lui, pouvait être sûr d'une chose Elena ne romprait pas aujourd'hui c'en était certain. Bien au contraire, le simple fait qu'elle évoque ces deux sujets démontrer à la perfection qu'hier n'était ni un leurre, ni une de ses envies passagères mais tout bonnement le choix définitif qu'elle avait fait.

L'ambiance se tendit. Malgré un premier soulagement, l'évocation même de son frère rendait le vampire bipolaire. A la fois totalement réticent à l'idée de faire part à Stefan de cette nouvelle union, cela l'officialisait d'un certain point de vue. A la fois excité et totalement désespéré, Damon cherchait des yeux le double Petrova. Il prit son menton entre ses doigts et murmura, pour réponse à sa première question

Hey, j'irai avec toi. Aucun problème.

Puis, haussant sa voix d'un ton, enjoué, il ajouta

Qui serais je pour refuser une dernière dance?

C'était une tradition a vrai dire. Leurs plus beaux moments avait une valse ou un slow incrusté. C'était un instant fusionnel qu'ils partageaient ainsi. Ils ne formaient plus qu'un et la musique rythmant leurs pas, ils allaient et venaient, les cheveux d'Elena virevoltant. Ensemble, ils avaient dansé 5 fois depuis leur rencontre. C'était un beau nombre. Auquel il adorerait ajouter un bal supplémentaire.
Mais il était temps de penser plus sérieusement. Son frère serait certainement de la partie. Caroline l'y forcerait et Stefan viendrait chaperonner la soirée. Il valait mieux lui annoncer leur relation maintenant, de vive voix, avant qu'il ne le découvre ce soir. Le Salvatore soupira

Je sais. Je sais. Comment?

C'était presque une habitude. Ils se brisaient le cœur mutuellement. Se volant l'un à l'autre leur promise comme deux fraternels se disputeraient un tout nouveau jouet. C'était absurde mais c'était. Damon cherchait la réponse dans le regard noisette de la jeune femme.

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De ce sourire radieux et éblouissant face à la première réponse du vampire, c'était évident qu'il était éphémère sachant la conversation des moins désirées qui viendrait par la suite. Et puis croiser ses yeux océaniques n'aidait pas non plus à émettre une quelconque réflexion construite à propos de l'annonce qu'ils devaient faire à Stefan. Après tout, elle avait beau réfléchir, y penser et devenir sa propre tortionnaire mentale afin de trouver une réponse Elena n'avait rien. N'y avait-il donc aucune façon d'éviter la souffrance du cadet Salvatore ? Il fallait bien croire que la réponse était bien négative. Il se prendrait cette nouvelle de plein fouet, en soufrerait, la subirait et Elena était bien impuissante face à ce futur proche. D'autant plus que l'impuissance n'était pas le seul sentiment qui régnait chez cette brunette. De la peine voilà ce qu'elle avait en plus. Ça la tuait de devoir faire souffrir l'homme qu'auparavant elle avait chéri et aimé mais elle n'avait pas non plus le droit de le laisser dans cette ignorante horriblement reposante.

-J'en ai aucune idée et honnêtement j'ai mal pour lui.

Dans un soupir, elle cessa les caresses qu'elle avait entamé sur le torse de Damon se laissant tomber sur son lit les yeux clos. Une partie d'elle aurait aimé laisser Stefan tel qu'il était à présent se doutant de rien et encore tout frais sans aucune profonde blessure au cœur mais sa raison, elle, lui disait bien que c'était la moindre des choses à faire à son égard. Et c'était comme toujours, sa raison qui avait le dernier mot.

-Ça m'épuise.

Dubitatif, Damon s'allongea aux côtés d'Elena. Comment cela finirait? L'un des deux accepterait il un jour qu'aucun des doubles ne serait jamais totalement acquis? Evidemment, cette éternelle culpabilité restait, châtiment unique de son bonheur. Mais la jeune femme dont il entendait la respiration lente et calme en valait largement la peine. Cette souffrance était peu face au plaisir qu'il en ressortait. Cependant, le sort de son frère l'attristait. Il avait été à sa place. Plus d'une fois, c'était lui qui avait était rejeté. Ça avait toujours été Stefan. Néanmoins, il ne pouvait pas se résoudre à affirmer que ça n'était que justice parce que personne ne méritais de souffrir ainsi. Son cadet encore moins.
Après 145 ans, il "avait eu la fille". Victoire au gout bien amer. Déchirant et triste trophée qu'était l'écrasement du cœur d'un Salvatore. Le prix en valait il la peine? Ce n'était pas l'évidence même. Mais chaque choix est un sacrifice et ça, le brun aux yeux uniques le savait mieux que quiconque.

Alors comment on va s'y prendre? Ce soir, il nous verra ensemble, c'est inévitable.

Le jeune homme se mit sur la transversal et reposa sa tête sur la paume de ses mains, son regard rivé sur le visage crispé par la fatigue de la brunette. Il aurait voulu éviter cette tache ardue qu'était de révéler la vérité à son frère. Cette rivalité n'avait duré que trop longtemps. Mais que dire? Il le réalisait à cet unique moment où il était heureux et qu'il était enfin celui qu'on choisissait alors avec le recul, c'était compréhensible: Stefan lui en voudrait. En creusant l'idée, l’aîné se dit que son frère était trop gentil pour avoir quelques ressentis à son égard. Alors que lui le maudirait, chercherait à détruire sa vie, son cadet porterait simplement ce fardeau comme tout les autres, un poids qu'il traînerait. Un voile de tristesse teinta les pommettes habituellement rosée du vampire. Que faire? La famille... Que de difficultés.

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D'un soupir, Elena avait presque l'impression que ça n'en finirait jamais. Que le choix soit fait ou non visiblement les deux frères en souffraient,l'un pour le rejet du double Petrova et l'autre avait une telle peine et culpabilité à l'égard de ce dernier qu'il finissait par en souffrir aussi. Et avec son grand cœur et sa compassion sans limite, Elena entrait tout aussi bien dans ce cercle vicieux. Elle en souffrait donc -indirectement- et ça l'épuisait. Savoir qu'elle était la cause des futurs malheurs de Stefan ne l'arrangeait pas. Mais si ça n'avait pas été lui ça aurait été Damon voire même les deux si elle avait préféré ne choisir aucun d'eux.
De plus son choix définitivement fait, elle n'avait plus qu'à assumer -chose qu'elle faisait déjà- et gérer les conséquences. Là était bien le problème, elle n'avait aucune idée de la façon dont elle pourrait le faire et apparemment l'aîné Salvatore non plus puisque c'était bien la seconde fois qu'il lui demandait comment ils allaient devoir faire dés maintenant avec Stefan.

- On a toujours le choix de l'improvisation, c'est pas le meilleur certes mais c'est le seul qui me vient à l'esprit. Et puis peu importe la façon dont on s'y prendra ça changera en rien au fait que Stefan en souffrira.

Evidemment elle n'apprenait rien au vampire qui se tenait à ses côtés mais visiblement il voulait une réponse alors en voilà une. Pas des plus agréable certes mais c'en restait une. Et sous la fatigue, elle eut bien vite ses yeux noisettes clos tandis que son corps instinctivement, sûrement, se blottit contre celui du vampire encore un peu mouillé de sa douche.

Resserrant son étreinte sur la jeune femme, Damon se surpris à être heureux. Il avait beau avoir de la peine pour son frère, cela ne suffisait pas à l’accabler de remords. Et qui l’en blâmerait ? Il agissait comme tout être humain. Ce qui était le comble pour un vampire.

S’il fallait improviser, ils le feraient. A vrai dire, c’était la solution de facilité et ça soulageait le Salvatore. Cependant, cette tactique signifiait un bal gâché par la tension et la culpabilité. Etait-ce vraiment ce qu’ils voulaient pour leur dernière dance ? Le temps passait vite, beaucoup trop vite. Vivre éternellement n’était d’aucune utilité à cet instant car trop peu d’heures les séparaient du moment fatal où Stefan saurait.

Quand on y pense, c’est peu. Quelques mots, et le tour serait joué. Mais les conséquences étaient telles qu’elles pouvaient pousser un homme à sombrer dans la folie. Lui-même en avait fait l’expérience en recherchant désespérément, tuant et torturant tout ce qui avait pu l’entraver sur sa route, son amour.

On toujours un choix.

Damon ne croyait pas vraiment à ces paroles. A vrai dire, il n’était même pas certain d’avoir voulu les prononcer. L’inconscient avait pris le dessus.

Bonne idée. Et puis si Stefan se tue, on aura surement des Originaux pour faire le nettoyage.

L’humour était le seul refuge du vampire. Plongeant ses yeux dans ceux d’Elena, il la rassura en lui caressant tendrement sa joue rosie. Bien sur le sort de son frère l’importait. Mais dans le fond, le double n’avait pas tort, quelque soit la façon dont ils s’y prendraient, la résultat serait le même. Une blessure qui ne cicatrisera sans doute jamais.

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Fatiguée, Elena se contentait simplement de se réfugier contre Damon de façon à être certainement l'une des mieux blottie à cet instant à Mystic Falls. Néanmoins, ce n'était pas une fatigue physique qu'elle subissait. Sa fatigue était bien plus violente et plus preneuse que ça. C'était un surplus de tout événements qui étaient apparus dans cette ville dernièrement et qui ainsi prenaient le dessus sur elle. Trop à gérer et peu de solutions pour y arriver, le double ne savait plus où se placer à présent.Agir, ne pas agir...Tout n'était qu'une question de choix ces derniers temps et la fatigue de la belle naissait aussi de là. C'était bien l'un des mots qu'elle aurait aimé bannir définitivement de son vocabulaire et de sa vie et pourtant il persistait se battant avec encore plus d'ardeur pour demeurer dans la vie de presque tout habitants de cette ville surnaturelle. Alors ses prunelles ancrées dans celles de l'aîné Salvatore, Elena comprit bien rapidement qu'il tentait de la rassurer. Et les caresses sur sa douce joue qu'il exerçait avait le don de mener à bien son but. Cependant et malgré la possibilité qu'on la qualifie d'égoïste, Elena n'allait guère penser en permanence à Stefan. Elle aurait pu mais à quoi bon ? Elle se sentirait simplement aussi mal qu'à l'instant présent avec comme compagnie sa culpabilité qui continuerait d'accroître en elle.

-On peut passer à autre chose ? S'aventura t-elle de demander.

C'était certes bien elle l'auteur de cette conversation mais Elena ne pouvait nier le mal l'aise qui régnait dans cette pièce. Et étant loin des plus agréables à vivre, elle préféra s'en passer. Après tout, rien ni personne ne pouvait lui empêcher ou même lui interdire de vouloir passer du bon temps avec Damon.

Elena blotti contre son corps encore humide, il pouvait ressentir la partie humaine en lui. Celle qu’il avait tant voulu combattre et qui, comme le disait si bien Rose alors qu’elle était à l’article de la mort, revenait toujours et que même si il refusait se l’avouer, il désirait « allumer » ce bouton. Chaque vampire avait quelque chose, un souvenir, un espoir, une personne à quoi se raccrocher. Celui qui n’avait rien d’autre que le deuil, la tristesse, le dégout de soi, ne pouvait rien faire d’autre que l’ « éteindre ». A cet instant, pour rien au monde Damon ne l’aurait fait. A vrai dire, le « régulateur » si l’on pouvait dire, était puissance maximale. L’amour qu’il ressentait était si magnifié qu’il lui semblait que rien autour n’était importait. Ce sentiment coulait dans ses veines comme le sang dont il s’abreuvait. Sa vie en dépendait comme cet « or rouge ».

Lorsque le double proposait de changer de sujet de conversation, il acquiesça, éclipsant ainsi le seul nuage qui rendait les rayons de bonheur qui l’illuminaient un peu moins éblouissants.

Avec plaisir.

Le vampire prit une mèche de ses cheveux entre ses doigts et l’entortilla puis continua

Tu sais qui va peut-être montrer son nom ce soir ? Mis à part mon frère et ses cheveux

Le Salvatore avait pris un air énigmatique. Il avait rarement fait allusion aux nouveaux venus de Mystic Falls. Mais il avait entendu dire, de la bouche de Caroline qui veillait à la sécurité de sa meilleure amie malgré le froid qui subsistait entre elles, que Blake viendrait surement. De plus, Blondie avait proposé à Lorelei de venir ce qui complétait le binôme des deux étranges-et-inconnues-créatures.

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Et malgré sa faculté à vouloir montrer qu'elle allait bien, Elena avait tout de même du mal avec toutes ses émotions qui se bousculaient en elle.
La tristesse un coup, la joie juste après sans oublier la haine qu'elle ressentait envers Katherine. Certes cette dernière s'était atténuée mais elle restait la cause du retour des émotions de la belle Gilbert.
Aussi,sa détermination était moins importante pour la tuer bien qu'il était certain qu'elle reviendrait à la charge à l'instant même où elle croiserait la meurtrière de son frère.
Cette double avait visiblement tout à apprendre de nouveau et c'était pas des plus simples avec une certaine blonde qui lui en voulait encore. Que voulait-elle de plus que des excuses ? Elena ne pouvait pas se plier en quatre pour elle. Pas pour l'instant. Elle avait bien trop à faire ces derniers temps à commencer par Stefan.
Et le fait que le voile s'était levé sans qu'elle ait pu encore voir son jeune frère ne l'arrangeait pas,bien au contraire. Tragique histoire surtout en sachant que ce dont Elena avait besoin c'était bien ça, pouvoir dire au revoir à son frère dans le but à présent de pouvoir avancer.

Néanmoins, à cet instant peu importait sa tristesse, sa joie ou même sa colère, Elena était simplement dans ce lit avec Damon et elle agissait selon ses instincts. Là était peut-être son problème pour le moment, ses instincts gagnaient sur elle. Mais ce n'était que le début de sa cohabitation avec ses sentiments, Elena reprendrait le cours de sa vie avec le temps. Il fallait simplement se faire patient à présent.
Alors sans crier gare, le double se retrouva assise sur l'aîné Salvatore à califourchon une main posée sur son torse.

- Non je ne sais pas et puis laisse ton frère et ses cheveux tranquille,les pauvres !

Inutile d'exprimer la non envie d'Elena à continuer cette conversation le simple baiser qu'elle venait de donner à Damon l'exprimer assez. Après tout dés le début elle n'avait pas été indifférente à ce vampire presque totalement dénudé et à présent elle n'avait guère plus envie de résister.
D'autant plus que cette brunette devenait presque insatiable et ce depuis le retour de son humanité. Comme quoi, cette tâche n'était pas des plus facile à gérer pour cette jeune vampire. Stefan à côté de ses sentiments qu'elle devait contrôler c'était inévitablement presque rien.

De plus, ignorer la prévisibilité de cette jeune vampire et son don à tout anticiper serait une erreur et toute personne la connaissant un minimum devait se douter qu'elle allait répliquer de nouveau :

- On a mieux à faire, tu crois pas ?

Et afin d'accentuer son envie et sa capacité à l'obtenir, Elena mit alors la totale accrochant à son fascié de petit ange une mine de petit chien battu. De quoi être sur qu'on ne lui refuse rien.
Sa facilité à tout recevoir -ou presque- s'expliquait donc ainsi. Elena n'était pas des plus capricieuses, c'était un fait mais, visiblement elle avait de quoi défendre ses intérêts.

Le vampire approuvait totalement les dernières paroles de son double préféré. Son regard en disait long sur les envies qui la dominaient et les moyens qu'elle mettrait en oeuvre pour y parvenir. Seulement, à cet instant, une simple serviette recouvrant les parties les plus intéressantes de son anatomie, l'envie pour décrire à quel point il désirait Elena n'était plus qu'un simple euphémisme mais un mensonge tellement c'était bien plus fort que cela. Ainsi, à la vitesse vampirique, il retrouvait au dessus de la brunette, son bassin étant la seule partie de son corps qu'il ne portait pas, volontairement, par les muscles de ses bras. Un simple morceau de tissu blanc ainsi que les vetements de la jeune Gilbert séparaient un quelque contact physique.

Je suis ouvert à toutes suggestions

Le sourire qui s'affichait sur le visage du Salvatore à cet instant n'avait rien d'angélique. Son corps tout entier la réclamait. En lui, une foule d'émotion qui n'incluait pas la culpabilité ou la tristesse. Seulement du bonheur, du plaisir, de l'amour, tout ce que pourrait ressentir n'importe quel homme dans une telle situation. Rien d'autre ne le guidait pour son grand plaisir.

Que me proposes tu?

Les yeux plongés dans ceux d'Elena, l'appel muet de son désir tacite criait sa faim. Il sentait le souffle de la jeune femme sur son torse. Chaque respiration était une respiration à la sienne, rauque et avide d'elle. L'attente semblait interminable. Les mots d’Einstein concernant la relativité du temps prenaient tout leur sens.

Depuis qu'elle était devenue vampire, le double Petrova était devenue plus demandeuse, pour le plus grand plaisir de Damon. Malheureusement, celui ci n'avait pu en récolter les fruits jusqu'à lors. Depuis peu seulement elle avait fait son choix. Il comptait bien en profitait égoïstement désormais.

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Et aussi vite qu'elle s'était retrouvée sur ce vampire, Elena se trouva au dessous de ce dernier, chose qui en soit ne la dérangeait guère. Nullement besoin d'épiloguer à ce propos, c'était évident que ce double appréciait lorsque Damon prenait les choses en mains. Sachant qu'il savait s'y prendre l'en empêchait serait bien absurde.
Alors laissant ses fins doigts se balader sur le torse musclé de l'aîné Salvatore avec une certaine légèreté, son autre main libre se posta, quant à elle, sur la nuque du vieux Salvatore la caressant dans un premier temps avant d'en profiter par la suite pour rapprocher le visage de Damon bien plus proche du sien.
C'était bien un fait, Elena détestait cette proximité entre eux qui ne touchait pas à son intégralité. Ça en devenait presque un besoin à cet instant, cette jeune Gilbert avait la nécessité de se sentir contre Damon au point de ne former plus qu'un bien que cette partie -et elle le savait- viendrait par la suite.

- C'est vraiment nécessaire que je m'exprime sur les propositions que j'ai à te faire maintenant ? Parce-qu'en y pensant elles sont plutôt explicites.

Et sans attendre, elle vint prendre possession de ces lèvres si désireuses qu'étaient celles de Damon avant de reprendre sa place initiale au dessus du vampire. Son but à présent était bien de se faire désirer encore plus que maintenant et surtout de faire languir Damon -encore et toujours-. Alors après avoir embrassé une énième fois les lèvres de ce dernier, elle entama de retirer bouton par bouton avec une extrême lenteur des plus sensuelles son chemisier. Quand cette jeune vampire s'engageait à faire une quelconque action voilà qu'elle ne le faisait pas à moitié et à bien y penser Damon était de même. Après tout ces derniers s'étaient bien retrouvés.

Après les quelques mots que le double venait de prononcer, Damon se stoppa net et s'écarta d'elle avant de s'affaler sur les coussins de l'autre coté du lit. Son visage affichait une expression de horrifiée presque crédible si l'on oubliait la fossette qui se creusait dissimulant clairement une autre humeur. Puis, d'un ton froid, il déclara

Je ne vois pas non.

Quelques lourdes secondes passèrent en silence avant que le vampire ne le rompe, riant à gorge déployé, en se jetant sur Elena. Suite à quoi il arracha sauvagement les quelques vêtements qui couvrait le corps délicat de la jeune Gilbert avant de se lancer brutalement à l'assaut de ses lèvres d'où ses lippes commencèrent une course folle jusqu'au nombril de sa partenaire.

Le Salvatore arrêta un instant son action pour poser ses yeux sur le visage du spécimen en face de lui. Émerveillé par une telle beauté, il détaillait chacun des traits de son visage. Elle était maintenant sienne. Ils étaient enfin réunis.

Dominant de tout son poids le sosie, il caressait d'une main la peau douce de sa conquête. Son coeur battait vite, il pouvait l'entendre. Pantelant, il continua le chemin que ses lèvres semblaient connaitre mieux que son cerveau. Cependant, il prit la peine de ralentir la cadence. Le plaisir devait durer pour un moment plus exquis qu'il ne l'était déjà.

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Face à la première réaction du vampire, celle d'Elena fut des plus hilares. Sa bouche entrouverte pas encore remise de la situation qui se déroulait, elle avait en plus de ça une mine d'un enfant bouleversé et perdu parce-qu'un de ses caprices avait été refusé sur son fascié. De quoi faire craquer n'importe qui et surtout à cet instant faire bien rire Damon. Frustrée aussi, elle pensait pourtant pouvoir avoir ce qu'elle désirait.

Évidement Damon jouait d'elle et il réussissait plutôt bien. Elena pensait réellement que ça se finissait là pour la journée et avant même qu'elle n'ait pu répliquer et après surtout de longues secondes voilà que l'aîné Salvatore se jeta littéralement sur sa personne. De toute évidence ce n'était pas pour déplaire la petite Gilbert qui aurait cependant aimé retirer elle-même ses vêtements. La scène aurait clairement duré plus longtemps, elle aurait pu faire languir le Salvatore et éventuellement elle aurait aussi pu réutiliser ses affaires.

-Ce fut le moment mesquin de monsieur Salvatore maintenant c'est bon où j'aurai le droit encore à une ou deux actions de ce genre ?
Lança t-elle un tantinet vexée bien que ça ne dura pas même le temps d'une seconde.

Puis instinctivement face à ce début de plaisir que lui procurer ce qu'elle pouvait dorénavant nommer «son vampire », Elena renversa sa tête en arrière les yeux clos laissant un accès complètement libre de son cou. Aussi et malgré son envie de ne pas faiblir la première, ce double ne pouvait contenir ses faibles gémissements trop longtemps peu importe la violence qu'elle se faisait pour ne pas flancher. Et, remplie de désir à ce moment, elle retira alors le dernier empêchement qui dérangeait encore, la serviette.Néanmoins sourire en coin de ses lippes féminines, elle ne la retira pas aussi sauvagement que Damon l'avait fait avec ses vêtements. Non, ça avait plutôt été de façon sensuelle et surtout voulue. Après tout avec ces deux là, la sensualité était clairement à l'ordre d'aujourd'hui et des jours à venir.
Et une fois la douce torture subit par le double et malgré qu'elle ne soit pas finie, elle décida tout de même de changer les rôles. Certes, elle ne dominait clairement pas Damon mais elle savait -ou l'espérait- qu'il la laisserait faire.

Le double dominait son corps de son son faible poids. Damon, dans son plus simple appareil à présent, était toujours d'humeur joviale et appréciait le contraste entre la candide, innocente Elena dans la vie de chaque jour, humanité "on" et celle qui se tenait face à lui, passionnée et sensuelle. La façon dont elle avait réagi face à son action d'il y a quelques minutes ne l'étonnait absolument pas. Aussi, il ne répondit pas aussitôt, laissant la jeune femme le déposséder de son seul vêtement. Puis, affichant un sourire enfantin, il répondit par un rire et quelques mots

Je crois qu'on peut dire que rien d'autre interrompra ce moment en ce qui me concerne

Puis, profitant de cette situation, il fit glisser lentement les bretelles du soutien gorge de la brunette avant de le dégrafer, y ayant accès à cet instant. A l'instar du double, il se montrait appliqué et sensuel. Ses mains passèrent et repassèrent sur la peau de la jeune femme, avides de découvrir une parcelle inconnue du Salvatore.

A présent, c'était dénudés que la partie se jouait. Cependant, il restait un simple obstacle qu'il laissait le loisir à la jeune Gilbert de retirer.

Le vampire usa de ses abdominaux pour coller son corps contre le sien, prenant le visage d'Elena entre ses mains afin d'y déposer de langoureux baisers. La chaleur du contact de leur peau fit frissonner Damon de plaisir. Mais à ce moment, c'était la jolie brune qui avait le pouvoir de décider ce qui allait advenir. Et il choisit de la laisser faire, excitant un peu plus le beau brun à chaque seconde.

Lui, était là, simple esclave de l'amour d'Elena, à la disposition de ses moindres désirs. Dépendant de ses choix comme à chaque fois. La situation ne changeait pas mais l'action rendait le moment plaisant.

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Visiblement et pour son plus grand bonheur, Damon la laissait le dominer et finalement ça ne l'étonnait guère. Ce dernier avait beau être bien plus cruel et tyran que son frère Stefan rares étaient les fois où l'aîné Salvatore avait refusé un quelconque désir du double.
Et ça, Elena le savait très bien cependant, dans le passé elle ne pouvait pas toujours en profiter mais à présent Damon était son amant et elle allait pouvoir exploiter ce détail sans modération et surtout à bon escient.

-Tant mieux c'est pas non plus dans mon intérêt d'arrêter quoique ce soit.

Puis ayant un parfait contrôle de la situation loin d'être stable ceci dit, Elena s'empara des lèvres du vampire plus torride encore qu'à l'instant d'avant. Et ce dernier tissu qui l'empêchait d'atteindre le septième ciel resta très peu de temps encore sur cette jeune vampire.C'était indéniable, la tension montait dans cette chambre et ce bien plus rapidement que ce que quiconque pouvait le penser.
Alors malgré la dépendance qu'elle avait auprès des lèvres du Salvatore, le double Petrova s'aventura sur le reste de son anatomie commençant tout d'abord avec le cou de ce dernier. Il n'y avait aucune retenue dans ses gestes, c'était évident. Aussi,bien vite cette sensation de bien être s'infiltrait peu à peu en elle la poussant donc à s'abandonner à des jeux peu catholiques et pourtant si envoûtant et enivrant. Ses baisers ardents, quant à eux, descendaient alors au fur et à mesure tandis que ses mains baladeuses avaient déjà goûté au torse musclé de Damon laissant à ce dernier le plaisir de sentir les douces caresses du double sur son épiderme.
Et après avoir redressé son doux fascié, la belle reprit avec une fougue non dissimulée les lippes masculines du plus vieux Salvatore tandis que ses mains continuaient leur parcours.
La transformation en vampire de cette petite voire même Damon l'avaient rendu au lit bien plus entrepreneuse qu'avant, c'était un fait avéré.

Cette sensation, ce désir insatiable, ce plaisir incomparable qu'il ressentait à cet instant, Damon ne l'avait jamais connu auparavant. C'était de l'amour. Celui qu'on partage, qui est réciproque et aussi puissant chez chacun des deux membres du couple. Cette balance, cet équilibre, rare, presque impossible, était la clé d'une relation fructueuse. La passion, flamme incandescente qui embrase les cœurs, savait trouver sa place dans la tendresse de leurs baisers. Alors le vampire qui s'était abandonné à la tentation, sans résistance, depuis longtemps maintenant, se jeta à l'assaut du coup du double, l'embrassant, aspirant lentement le sang de la jeune femme sans y planter ses crocs.

Dans ce cas...

Bon nombre de pensées avilissantes traversèrent l'esprit du Salvatore. Alors qu'à la base, le but était la discussion, les deux amoureux se retrouvaient à faire tout autre chose. Le bal était dans quelques heures, deux ou trois, mais le vampire s'en contrefichait. Rien d'autre n'importait que la brunette au dessus de lui. Son visage se déforma de plaisir. Puis, après d'autres caresses fébriles, les choses s'intensifièrent.

Le brun aux yeux profonds entreprit la première chose qui vient à l'esprit quand on en vient au sexe. Ses doigts se renfermèrent autour des omoplates d'Elena, faisant pression sur son corps. Et même si celle ci le dominait, il n'en restait pas moins le mâle viril et possédait la force vampirique d'un siècle ainsi que l'expérience que allait avec. Des conquêtes, il en avait une. Cependant, elle était la seule qui le bouleversait tant.

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Elena se laissait pleinement aller dans ce plaisir charnel des plus plaisants à vivre. Agréable sensation qui lui prenait dans son bas ventre, cette jeune femme savait aussi que ce désir qui l'envahissait ne demandait qu'à être combler par ce vampire qui se tenait encore au dessous de sa personne. D'ailleurs, ce dernier ne se gênait nullement à la faire succomber à son charme plus qu'elle ne l'était déjà et aucune résistance se faisait sentir par cette brunette.

Et alors face à tant de plaisir le double Petrova abandonna sa place de "dominante" se retrouvant ainsi de nouveau au dessous. Mauvaise idée certainement puisque Damon se contrefichait peut-être du bal mais Elena, elle, savait pertinemment qu'elle avait besoin des heures restantes pour se préparer. Se laisser aller dans l'action du moment était tout ce dont elle désirait c'était bien un fait véridique cependant, sa raison la poussait à mettre fin à tout ceci.
Elle avait peut-être l'éternité devant elle à présent ça ne changeait pourtant rien au temps compté de cet instant.
Ainsi malgré qu'elle se détesta elle-même pour ce qu'elle comptait faire, la brunette posa une main sur le torse du vampire comme pour stopper quelques instants ce dont ils étaient occupés à faire.

- On peut pas...Commença t-elle avec une difficulté légèrement présente causé par sa respiration des plus saccadées.

Elle se rendait bien compte qu'encore une fois le moment intime qu'ils partageaient venait d'être interrompu mais elle ne pouvait faire autrement. S'ils se lançaient dans ce jeu, la belle savait qu'ils ne compteraient pas le temps qui passe et qu'ils finiraient au retard.
Puis dans un soupir elle reprit:

- J'en ai envie, vraiment envie. Mais visiblement on a pas le temps pour.

Alors dans un ultime baiser, l'aîné Gilbert tenta de sortir de ce lit mais c'était peine perdu. Elle avait laissé Damon reprendre le contrôle et la dominer de tout son poids, elle devait à présent assumer les conséquences. Et à en voir la scène, le vampire n'était pas décidé à la laisser partir.

- Damon je suis sérieuse faut que j'aille me préparer.

La jeune femme était certes bien plus demandeuse ces derniers temps ça ne changeait rien non plus au fait que sa raison prédominait toujours autant peu importait les sentiments qui résidaient en elle.

Et alors que rien ne l'annonçait, ce fut Elena qui, contre toute attente, interrompit ce moment de plaisir absolu. Le vampire qui devait encore supporter lafrustration, attira le double contre son grès contre lui et l'embrassa férocement. Son baiser devint langoureux et plus doux, profitant des dernières minutes d'intimité qu'il pouvait avoir, essayant d'en obtenir le plus possible. Damon gémit

Sinon on y va pas?

L'idée était séduisante. Repousser l'affrontement contre son frère qu'ils risquaient de subir ce soir au bal. Eviter très certainement quelques Orginaux qui seraient très certainement attirés pas tant par l’événement mais par des jeunes femmes bien connues de Mystic Falls désormais. Mais aussi et surtout, prolonger ce début de soirée qui pouvait s'annoncer jouissif.

Damon lança un regard suppliant à la brunette avant d'essayer de la convaincre par l'assaut qu'il lança à ses lèvres, caressant sa peau, les mains sur ses reins. Cependant, la dernière phrase de la Gilbert semblait clore le débat. D'un air contrit, il se traina vers sa commode afin d'y enfiler un tee shirt et un caleçon.

Chacun de ses gestes étaient lents et, sous le regard de l’héritière Petrova, il passait chacun de ses vêtements en insistant sur chacun de ses mouvements. Le but était clair: il fallait qu'elle regrette ce qu'elle laissait passer. Puis, d'un air dédaigneux il ajouta

Contente?

Il allait ajouter quelques mots blessant à propos de son frère mais le jeune homme se ravisa. Il cherchait par là à contrôler ses émotions trop influées par sa frustration. Puis, se lançant dans une dernière tentative afin d'obtenir ce qui venait de lui être refusé, le Salvatore se rapprocha en une seconde d'Elena. A quelques centimètres d'elle, il pouvait voir chaque détail de son visage. Chaque mouvement imperceptible, chaque expression. Enfin, après plusieurs longues minutes de silence, il déclara d'une voix rauque et masculine

Une douche avant de partir?

Le regard suggestif qu'il lançait à la brunette en disait long. Le vampire n'avait aucune idée de si elle allait accepter ou non sa proposition. Ce qui était sur, en revanche, c'est que c'était un argument caché. Après tout, avec ou sans lui, il faudrait qu'elle se lave avant de partir? En ce qui le concernait, cela ne le dérangeait absolument pas de refaire un tour sous l'eau, surtout si c'était avec son double favori.

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Aussitôt qu'elle l'avait dit, Elena regrettait déjà son choix mais, pouvait-elle faire autrement ? Non, bien sûr que non. Elle avait ce fichu bal et si elle y allait c'était simplement pour Caroline. Leur relation n'était pas des meilleures ces derniers temps et malgré qu'Elena avait des choses bien plus importantes à régler avant ça, elle ne pouvait pas non plus laisser Caroline se bercer d'illusions en imaginant de nombreux scénarios sur cet éloignement qu'elle subissait autant que le double Petrova. Ceci dit, son corps lui ne réagissait pas comme son esprit. Elle refusait de continuer et pourtant chaque baiser, chaque caresse et chaque regard suppliant du vampire ne faisaient qu'augmenter son envie de céder à la tentation.

- Je rêverai de ne pas y aller Damon, vraiment mais je doute que Caroline apprécierait. Je lui dois bien ça après avoir voulu la tuer et j'ai pas non plus envie que de mon absence à cette soirée elle me déclare un début de troisième guerre mondiale. Navrée si je nous fais arrêter là mais j'ai pas le choix.

Cette brunette avait l'air tout bonnement déterminée à ne rien faire tout comme Damon était déterminé à lui faire regretter son choix. Et pour ça, évidement, il était toujours aussi fidèle à lui-même mêlant ainsi à sa détermination son esprit de vengeance. Elena était donc ainsi finie. Elle était consciente qu'elle ne pourrait définitivement pas stopper ce moment sans qu'ils aient ce qu'ils désiraient depuis l'instant où l'envie et le désir de la jeune Gilbert s'étaient montrés présent. Alors cessant le combat, elle vint se coller contre son vampire presque instinctivement ses prunelles ancrées dans celles de ce dernier. Son souffle s'écrasait de temps à autre contre le cou de l'aîné Salvatore et enfin pour clore le tout les lèvres du double effleuraient celles du vampire sans pour autant engager un quelconque contact avec elles.

- Ok, ok je m'avoue vaincue. Content ?

Après tout, tout comme Damon ne lui refusait rien c'était de même pour cette jeune femme. Dire non était bien plus dur que ce qu'elle pensait surtout quand elle savait à merveille quelle genre de plaisir intense elle allait pouvoir bénéficier.

- Allons prendre cette douche mais on fait ça rapidement.

Ses mains retiraient alors déjà les quelques bouts de tissus que le vampire avait enfilé tandis que ses lèvres n'attendirent guère plus de temps pour reprendre possession des lippes masculines qui se trouvaient en face d'elle. Cet instant intense, fougueux et torride reprenait alors place pour le plus grand plaisir de l'aîné Salvatore.

Le vampire afficha une expression triomphale. C'était une petite victoire, mais soit. Il allait tout de même avoir du plaisir et dans l'état dans lequel il était, il en aurait bien besoin. Déjà, le Salvatore n'avait plus sur lui que le faciès de la victoire, le regard ardent, accroché aux lippes d'Elena. Que faisaient ils? Ils s'aiment simplement. Ils étaient heureux. Ils vivaient sans rien attendre l'un de l'autre. C'était ça, le vrai bonheur. Alors, il s'écarta quelques instants de la douceur des lèvres sucrée du double pour exprimer sa bonne humeur

J'aime mieux ça

Puis, un sourire béa accroché à ses lèvres, il partit de nouveau à l'assaut de celles envoûtantes de la jeune Gilbert. Le vampire s'appropria le corps de la brunette, ses mains caressant chaque centimètre de sa peau, de ses cheveux; aspirant par chaque baiser le souffle de la brunette. Le temps semblait s'être arrêté et à mesure qu'ils s'embrassaient, la douceur laissait place à la passion. La vitesse sans la précipitation. C'était une tornade infernale de baisers qui semblait impossible à arrêter. Leurs vêtements, épars sur le sol, formait par endroit des masses disparates et informes.

Damon prit alors la jeune femme et la souleva, l'obligea à encercler sa taille musclée de ses jambes délicates à elle. Ainsi, il la plaqua contre le mur opposé à eux et continua cette avalanche de tendresse, divins plaisir de la chaire.

Pantelant, il ajouta

Rapidement? A la fin, c'est toi qui me suppliera de continuer

Puis, il la déposa délicatement au sol, refrénant cet élan de passion puis, dans un sentiment plus romantique, le vampire prit dans ses bras Elena, comme en un enfant alors que celle ci se laissait faire, recroquevillée, presque en position fœtale.

Tels qu'ils se tenaient, nus, ils auraient pu être d'excellents modèles de statues grecques.

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Et dés lors où Elena donna son accord pour recommencer là où plus tôt ils s'étaient arrêtés, tout se déroula avec rapidité. Ne prenant guère la peine de répondre à la première remarque du vampire,tout ce dont elle s'était contentée de faire à cet instant c'était de plonger ses iris noisettes dans celles océaniques de Damon au risque de s'y noyer dedans. Tout n'était qu'intensité dans cette action courte en soit mais qui avait pourtant paru au double Petrova interminable.Elle était sienne, il était sien et à cet instant même rien d'autre ne comptait plus que ce fait véridique. Puis après de longs regards où elle se perdait une fois dans ces iris bleutées une autre fois sur ses lippes masculines si attrayantes, les baisers reprirent enfin leurs cours et la passion fut de nouveau omniprésente chez ce couple pour le plus grand plaisir d'Elena qui devenait impatiente. Cette même impatience qui se faisait clairement sentir dans ses gestes. Attirant son corps bien plus contre celui de l'aîné Salvatore, quémandant bien plus de caresses, de baisers, d'amour, Elena en voulait tout simplement plus. Et loin d'être de nature à demander et recevoir sans donner en retour, les lèvres de la jeune Gilbert avaient trouvé refuge sur celle de Damon offrant ainsi d'ardents baisers à ce dernier tandis que ses mains, elles, se réfugiaient une fois dans la chevelure ébène du vampire puis la seconde d'après les voilà déjà entrain de caresser le dos de ce dernier jusqu'à descendre plus bas où ses mains se retrouvaient agréablement sur le fessier de son compagnon. Aussi, de cette façon les deux amants seraient bien plus proches chose qui ne déplaisait guère à la brunette, au contraire.
Puis rapidement Damon la plaqua contre le mur opposé à leurs personnes ce qui arracha un gémissement parmi tant d'autres de la part du double avant de continuer cette douce torture qui rendait cette jeune femme ivre d'envies, de plaisirs et d'amour. Et face à l'entente des paroles de l'aîné Salvatore, Elena ne put réprimer un doux et cristallin rire toujours aussi plaisant à entendre.

-Je sais encore me contenir alors navrée de te décevoir mais à la fin y aura seulement la fin. Hors de question qu'on arrive en retard parce-que monsieur voulait me garder pour lui seul un peu plus longtemps.

Sachant qu'elle venait tout juste de céder à un des caprices du Salvatore, sa soit-disant contenance était certainement nulle à cet instant et son partenaire en rirait sûrement mais, elle pouvait réellement se contenir si elle le désirait vraiment. Et plus tard, lorsqu'elle sera en face de cette fameuse fin, Elena savait que sa contenance et ce peu importe combien son désir la tenaillait se ferait présente. Puis ce fut avec plus de romantisme et de tendresse que son bien aimé la prit dans ses bras ce qui décrocha à cette jeune vampire un sourire franc et rayonnant avant qu'elle ne se blottisse contre lui sa tête au creux de son cou.

-Je t'aime. avait-elle murmuré au creux de l'oreille de l'aîné Salvatore laissant ainsi ses douces paroles bourdonner dans son appareil auditif.

Et sans prévenir, les crocs de la belle firent leur apparition. Titillant au départ simplement le cou du vampire, ses crocs vinrent tout de même par la suite se planter dans son derme où ils ne s'attardèrent nullement pour se délecter de ce sang si alléchant. Elena l'avait déjà fait auparavant mais ce n'était que pour assouvir sa soif de sang de plus, elle n'était vampire que depuis peu de jours mais à présent cet acte était différent pour elle. C'était bien plus sensuel, plus enivrant, plus fougueux. La tension sexuelle qui régnait auparavant dans cette pièce était à présent étouffante et ce n'était pas la petite Gilbert qui s'en plaindrait. Le plaisir éprouvait par le simple fait de se délecter de celui qu'elle aimait n'était que le paroxysme de cette forte intensité qui s'émanait du couple.

Rien n’était plus jouissif que l’instant qu’il vivait en compagnie du double. Entre deux de ses éclats de rire, Damon en profita pour prendre le dessus sur le corps ondulant de la brunette. C’est ainsi qu’à la force de ses pouvoirs de vampire de 145 ans qu’il la dominait. Il aurait voulu que ce plaisir charnel n’ai jamais de fin mais déjà, l’horloge posée sur la table de chevet indiquait la fin de leur séance de sport de chambre. D’un geste rapide et efficace, le Salvatore retourna, d’un revers discret de la main, cet objet, seul maitre du temps déterminant les minutes qui les séparait de la fin de cet instant de bonheur.

-Mmmh, dit-il en opinant du chef. Je sais bien, je pensais juste que tu changerais d’avis. Mais rien n’est encore fait. Après tout, il est toujours temps de changer d’avis. Il n’y a pas meilleure proposition.

Ce faisant, le brun ténébreux entraina celui dont il était à présent la victime dans ce lit si souvent défait. Alors qu’elle lui susurrait ces trois mots magnifiques, son corps se mit à frissonner de plaisir. C’était réel. Ce n’était plus le sire bond. Damon aurait pu croire qu’il rêvait éveillé s’il ne sentait pas les canines du jeune vampire s’enfoncer délicatement dans sa peau, lui rappelant à quel point cela était concret. Ses pupilles se dilatant, il observait avec délice sa captive se délecter du liquide vital qui coulait dans ses veines. Les mots qu’elle avait prononcé il y avait plusieurs minutes résonnaient encore, rebondissant contre chaque paroi de son cerveau, faisant ainsi durer le plaisir du moment.

-Et je t’aime. Répondit-il d’une voix langoureuse et rauque donnant un tout nouveau sens à ces paroles. Ainsi, ce n’était plus simplement de l’amour, c’était un sentiment de besoin indescriptible. Car dire qu’il était amoureux d’elle constituait l’euphémisme du millénaire, les Originels en soient ils témoins.

Un grand sourire accroché aux lèvres, il se lança à l’assaut des lippes de la plus belle des Petrova assurément. Au plus près de la jeune femme, ses mains étaient à la recherche d’un centimètre de peau encore jamais exploré, vain espoir. Tout se passait sans qu’aucun répit ne soit donné ni à l’un, ni à l’autre. Chaque membre de ce couple était affairé à satisfaire l’autre. Ce n’était qu’un jeu. Et leurs rires d’enfant ne faisaient que le confirmer.

Enfin, lorsqu’ils arrivèrent au point de non-retour, le Salvatore laissa échapper un long râle avant de se blottir contre Elena. A cet instant, il n’avait pas la moindre envie de se rendre au bal. Cependant, depuis le moment où il avait cessé de faire attention à l’heure fatidique s’approchant et celui-là même, plus d’une heure devait s’être écoulée. Ils étaient irrévocablement en retard, Damon le savait, et il allait subir les foudres de sa petite amie si elle s’en rendait compte. D’un baiser, il balaya ses inquiétudes, caressant consciencieusement la chevelure soyeuse de celle qui était dans ses bras.

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Submergée par le plaisir, Elena ne fit pas attention aux minutes qui défilées vivement et à son retard qui s'accroissait au fil de ces dernières qui s'échappaient si précipitamment. Le temps ne jouait pas en leur faveur ce jour-là malheureusement pour eux et apparemment il se fichait bel et bien que le double Petrova soit si bien blottie dans les bras de son vampire au point de ne pas avoir la volonté de quitter ce lit. Pourtant, Elena savait bien qu'elle n'aurait pas le choix. Ceci dit, elle ignorait encore qu'ils avaient perdu autant de temps à s'attarder dans ce pieu. Ainsi sans se soucier de ce fâcheux temps qui dévorait la vie, qui passait bien trop vite, la jeune Gilbert profita encore de son compagnon pensant naïvement qu'il devait bien leur rester quelques minutes encore de libres. Alors dés qu'elle reçut un baiser de l'aîné Salvatore, la jeune femme ne tarda pas à y répondre avec cette passion qui avait toujours demeuré chez elle. Sourire aux lèvres, Elena était encore sur un petit nuage se remettant peu à peu de ce sport de chambre qu'elle appréciait particulièrement depuis qu'elle en avait fait l'expérience avec Damon. Puis d'un élan plus doux, elle déposa sa tête sur le torse musclé du vampire les yeux clos profitant de ce dernier moment empli de calme avant que chacun d'eux,et plus particulièrement la jeune Gilbert,se dépêchent à se préparer pour ne pas être les derniers à se pointer à ce bal. Ce même bal dont Elena commençait à ne plus vouloir s'y rendre, évidemment si elle le faisait c'était seulement pour son amie, Caroline. Ces deux là avaient quelques différents ces derniers temps et Elena ne pouvait se résoudre à se faire absente pour cet événement. Forbes lui en voudrait sûrement bien plus qu'à présent. Bon sang qu'elle aurait adoré passer sa soirée uniquement avec Damon. Néanmoins, ce soir là c'était bel et bien impossible. Un autre soir,ceci dit, elle l'aura bien cette soirée. Puis caressant avec tendresse le torse du Salvatore, elle prit la parole de sa voix toujours aussi douce et volupté :

- La prochaine fois hors de question qu'on sorte de ce lit.

Et encore une fois, elle ne réclama nullement l'heure. Evidemment, elle ne tarderait à présent plus à le faire mais elle s'accordait toujours une minute ou deux en plus à chaque fois qu'elle décidait de mettre fin à ce moment. Cependant d'un dernier baiser, d'une dernière étreinte, d'une dernière parole qui fut "faudrait tout de même qu'on regarde l'heure", Elena décida de mettre en oeuvre ses dires et jeta un coup d’œil sur l'horloge qui étrangement était retournée de façon à être à l'envers. Encore un coup de Damon, pensa t-elle avant de bien vite perdre ce sourire apaisant sur ses lèvres. Il était si tard que ça ?

- Bon sang mais...T'étais au courant qu'on était en retard ! T'étais au courant et tu n'as absolument rien dit.

Laissant un blanc s'installé, elle reprit de plus belle :

- Tu peux vraiment être égoïste quand tu le veux.

Puis une fois qu'elle fut levée malgré elle, elle donna un dernier baiser à Damon puis enfila les vêtements qu'elle trouva dans cette chambre ce qui se résuma à son bas de sous-vêtement et sa robe. Son soutif se faisait introuvable, c'était tant pis pour elle. La jeune femme avait cette désagréable sensation qu'elle n'aurait jamais le temps de se préparer entièrement et elle détestait ça. Et sans tarder elle fila à la salle d'eau dans l'espoir tout de même d'avoir suffisamment de temps pour se faire un minimum présentable.