Visite impromptue

Admin Messages : 112 Date d'inscription : 11/04/2013

Elle devait s'en douter un inversement de situation serait vite à l'ordre du jour avec Damon. Et bien qu'elle avait dominé durant quelques instants, c'était fini pour elle. Mais loin de s'en plaindre, Elena devait bien avouer qu'elle appréciait fortement lorsque ce dernier prenait le contrôle. Damon savait s'y prendre avec les femmes, c'était un fait avéré.
Alors suivant simplement ses instincts et ses envies, la jeune vampire passa ses jambes autour du bassin du beau brun tandis qu'elle prolongeait déjà le baiser échangé les yeux clos. Elle était envahie de désir.
Néanmoins le destin acharné visiblement sur ces deux amants, l'un d'eux succomba à ce sentiment monstrueux et tortionnaire qu'était la culpabilité. Humaine, Elena aurait pu être cette personne mais étrangement ce fut Damon qui le ressentit en premier. Qui l'eut cru !

Et malgré l'être lunatique qu'elle était devenue, cette brunette était certaine d'une chose,à cet instar elle aimait Damon autant qu'elle le désirait. Certes sa vengeance et sa haine étaient encore présentes mais la double Petrova avait dés l'instant où leurs corps furent suffisamment proche pour lui troubler l'esprit, laissé ces sentiments de côté.
Stefan ? Elle ne l'avait pas oublié cependant elle ne pouvait pas non plus être ignorante face à cet amour -imposant- à l'égard de l'aîné Salvatore qu'elle avait toujours -ou presque- éprouvé. Après tout, le changement c'était peut-être maintenant !
Ainsi avec douceur, elle déposa sa fine main féminine sur la joue du vampire ancrant son petit regard noisette dans le sien océanique puis toujours avec cette douceur étonnante, elle reprit possession des lèvres de ténébreux vampire avant de prendre la parole de sa voix ô combien suave et cristalline.

- Damon je t'en prie gâche pas tout.

Evidemment, il n'avait pas pu s’empêcher de gâcher la once de bonheur qui se profilait. C'était comme impossible pour lui de l'accepter sans se demander si il le méritait. Pourtant Damon le méritait autant que quiconque si ce n'est plus. Mais c'était pour lui une sorte de rejet constant qui le menait à un refus d'être aimé. La voix douce et mélodieuse du double parvint aux oreilles attentives du vampire. Celui ci y répondit en assaillant son interlocutrice de baisers avant d'en déposer un dernier, frôlant si légèrement les lèvres de la jeune femme que l'on aurait pu se demander si c'était intentionnel.

Je suis désolé.

Ces trois mots résumaient la culpabilité qu'il ressentait à l'égard de son frère, pour agir sans prêter attention aux sentiments de ce derniers, d'Elena, pour profiter d'une faiblesse pour lui glisser le choix qu'il jugeait le meilleur, et envers lui même, pour avoir essayer de nier son amour pour elle pour finalement l'exposer plus fort que jamais. L'étaler à la vue de tous inconsciemment.

Je t'aime, quelque soit le choix que tu feras.

Il déposa ensuite un baiser sur le front de la brunette.
Il n'y avait eu que deux amours dans sa longue vie peu banale. Le Salvatore savait aimer, être fidèle à ses émotions lorsqu'il s'agissait de celle là même. Katherine avait disparu définitivement de son coeur et Elena avait pris une telle place, lui avait fait découvrir une toute nouvelle façon d'aimer et tout ce lui faisait douter de sa santé mentale en 1864. Souriant à cette plaisanterie, il savait néanmoins que rien n'effacerait ce qu'il avait vécu avec la plus vieille des Petrova et que quoi qu'il en dise, il l'avait aimé.

Admin Messages : 112 Date d'inscription : 11/04/2013

Si une certitude demeurait à Mystic Falls telle une vérité générale c'était bien le fait que Damon Salvatore ne s'excusait jamais -ou presque jamais-. Dans des situations dramatiques, il pouvait et fallait-il encore que la personne ait une quelconque importance assez cher à ses yeux mais ça restait l'une des raretés de ce monde.
Alors même si la petite brunette connaissait les sentiments que portait Damon à son égard, elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils déconcertée. Et quoi de plus normal après tout c'était vraiment pas le genre du vampire. Mais outre ça, le plus étonnant restait cette culpabilité qui le bouffait littéralement.
Ainsi dés à présent, Elena savait, elle devait faire son choix et guère dans 5 minutes, une heure, un jour voire même encore un an, non c'était maintenant. Tout se jouait à l'instant présent.
Elle se redressa de cette façon avant de changer complètement leur position. Eux qui étaient allongés l'instar d'avant, ils se trouvaient maintenant assis avec la jeune vampire installé sur les genoux du brun à califourchon.

-Je t'aime aussi.

13 misérables lettres qui se battaient en duel et qui pourtant prenaient de l'importance pour quiconque les recevait. C'était alors maintenant fait, il n'y avait plus de retour en arrière et Elena n'en voulait certainement pas.

En quelques secondes, le doute s'était mué en bonheur et toute trace de culpabilité évaporée. Ces seuls 4 mots avaient réussi à provoquer en lui une telle euphorie qu'il se retenait avec peine de trépigner tant il était excité. Damon était comme un enfant ayant déballé son plus beau jouet de noël: ses yeux profonds brillaient plus fort que les étoiles illuminant le ciel noir de la nuit. Un large sourire avait prit place sur son visage au teint rosé par la chaleur de leur deux corps. Des frissons parcouraient allègrement ses bras musclés. A cet instant, le vampire était persuadé de détenir la chose la plus précieuse au monde: l'amour. Il était heureux et pouvait définir la joie par ce moment.
Le Salvatore pris le visage de la jeune femme entre ses mains et plongea son regard dans les prunelles noisettes d'Elena avant de déposer un baiser tendre mais passionné sur ses douces lèvres. Il aurait voulu que tout ceci dure une éternité. Aucun problème, danger. Aucune cure, aucun sirebond, Silas ou Originel. Seulement eux et ce sourire béa. Eux, idiots amoureux, entrelacés, leurs cœurs battant à l'unisson.

On fait quoi maintenant?

Des paroles qui n'avait pas vraiment de sens. C'était comme un enchaînement qui ne cadrait pas avec ce moment magnifique. L’arrêt du temps était impossible et il fallait aller de l'avant, cependant Damon pouvait faire durer l'instant. Mais cette précipitation volontaire des choses afin de partager plus de moment avec le double tels que celui ci ne le faisait pas profiter de celui là même. La tête incliné vers la droite, il attendait une réponse même si l'interrogation n'était pas vraiment claire. De plus elle avait plus des allures de question oratoire que d'une appelant à quelque chose de plus concret.

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